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Quand tout est gris, apprends à mettre tes propres couleurs

Sirotant une bonne tasse de café d'une multinationale très connue dont je ne citerais pas le nom (mais qui commence par "N" et finit par "espresso"), dans des bureaux flambant neufs à côté du champ de Mars, je réalise une introspection de mon parcours.



Le jeune Osvaldo que j'étais lors de ma 3ème année d'école de commerce qui n'a quasiment pas connu de vie sociale (à cause d'un virus dont il ne fallait pas s'inquiéter, on vous oublie pas, Le Parisien), était complètement paumé en pleine période pandémique se demandant que faire de sa vie.


C'était facile à cette époque de se plaindre, de protester contre le gouvernement. Je me souviens de tous ces Épidémiologiste qui passaient à la télévision, laquelle d'ailleurs était à son âge d'or grâce à ce virus qui était comme le film Crazy Stupid Love ; sauf que, à chaque rebondissement, au lieu d'être comblé de bonheur, tu pleures de nostalgie en repensant à ton ex et en mangeant des Oreos double crème (cf le variant anglais/japonais/d'Afrique du Sud...).


BREF à cette époque c'était pas cool et quand t'es un gamin de 20 ans, cette époque DEVAIT être cool.

Je suis donc passé par le stade de l'injustice, un micro stade théorie du complot, le fameux stade de la colère et finalement je me suis décidé : je devais faire quelque chose.


Si le monde n'est pas propice à faire la fête, boire (très important de s'hydrater), rencontrer des personnes... Il faut l'accepter et reporter tout ça à plus tard. Il fallait faire quelque chose d'utile et quoi de plus utile pour un étudiant en dernière année de Bachelor que de se pencher sur son avenir professionnel ?


Alors c'est vrai qu'il y en a qui ont des vocations, autant être honnête tout de suite, ce n'était pas mon cas. Je me suis donc posé la question : "Qu'est-ce qui me plaît réellement ?" : démonter des gens sur League of Legends n'étant malheureusement pas un métier, j'ai dû me concentrer sur le contenu de mes études ; et soudain, c'est apparu comme une évidence.


J'ai appris énormément de choses, dans des domaines très variés, ces dernières années, et j'ai vite noté que j'étais plutôt bon en Business et tout ce qui touche au commerce, et en anglais.

Je me suis donc renseigné et les possibles poursuites d'études étaient immenses. Dès que l'on maîtrise une langue étrangère, on ne vous ouvre plus des portes, mais des continents ! C'est très grand un continent par exemple l'Asie fait 44,58 millions de km2 et compte 4,561 milliards d'habitants.


Et je cite l'Asie effectivement ici, car tout simplement, en maîtrisant les rudiments en anglais j'ai pu accéder à un Master spécialisé dans le Business international et l'import/export avec l'Asie. Ce Master a débouché sur un stage qui lui-même a débouché à mon poste actuel : Responsable des achats Asie, pour une multinationale dont je ne citerai pas le nom, mais qui commence par un "N" et finit par "espresso".


Si t'as le seum un jour n'oublie pas que personne d'autre que toi peut décider de ton avenir ; à part Margot Robbie qui d'un sourire peut te faire tout plaquer... Mais ça j'en parlerai dans un autre article.


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