Choix dans l'enseignement supérieur, incertitude sur les épreuves : un Bac 2021 sous pandémie
- Bénédicte BAZZANA
- 29 janv. 2021
- 2 min de lecture
• Une année à nouveau difficile pour les conseillers d’orientation. Véritables « pompiers de la crise sanitaire et de la réforme du lycée », ils voient converger de nombreux questionnements.
Ils sont environ 3600 en France, soit un conseiller pour 1500 élèves.
Crise sanitaire, réforme du lycée, nouveau baccalauréat, procédure Parcoursup pas encore totalement comprise… « Tout se cumule cette année pour les jeunes de terminale. Résultat : certains sont totalement bloqués, n’arrivent pas à se projeter dans le futur ».
Ils n’ont « jamais vu autant d’élèves anxieux » quand à leur orientation déclare une conseillère qui exerce depuis près de vingt ans. « Ils paniquent ».
Le 24 décembre 2020, encore, une ordonnance actait le fait que les modalités des épreuves du bac pourraient être modifié jusqu’à quinze jours avant le début des épreuves en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.
• Les conseillers d’orientation, pompiers de la crise sanitaire et de la réforme du lycée - Article Le Monde Campus du 18/01/2021
• Les épreuves de spécialité du baccalauréat sont supprimées, annonce Jean-Michel Blanquer - Article Le Monde du 21/01/2021
« Le 21 janvier, Jean-Michel Blanquer, s’est résolu à annoncer, dans un courriel adressé aux chefs d’établissement et aux enseignants, la suppression des épreuves de spécialité du baccalauréat qui auraient dû se tenir le 15 mars.
Les résultats, qui comptent pour 32 % de la note finale du bac, seront calculés « sur la base des moyennes des trois trimestres de terminale de ces enseignements », précise la lettre consultée par Le Monde.
Dès lors, ce sont les moyennes des deux premiers trimestres de chaque enseignement de spécialité qui seront prises en compte dans Parcoursup, en lieu et place des épreuves correspondantes. »

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